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Comment mettre en place la téléconsultation dans son cabinet en cas d’épidémie ?

 

Le 7 mai 2020, on compte 137.000 personnes en France touchées par le coronavirus et plus de 3,7M dans le monde. L’épidémie est au stade de pandémie selon l’OMS. Le British Medical Journal dévoile une étude réalisée entre 2016 et 2017 qui montrerait que les médecins en milieu hospitalier sont en moyenne moins malade que le reste de la population 1,3 % contre 1,7% des salariés du secteur privé. La raison à cela ? Il apparaît d’une part que beaucoup de médecins préfèrent travailler même s’ils sont malades. D’une part parce qu’il relativise davantage la maladie et d’autre part parce que l’indemnité peut mettre jusqu’à 90 jours de délais de carence…

Les médecins sont-ils mieux vaccinés que la population ? A priori, pas nécessairement. En conséquence d’une exposition plus importante aux maladies, leur corps « apprend » et apparaît effectivement comme plus immunisé. De plus, les médecins vont également se soigner eux-mêmes.

Cependant, les médecins ne sont pas plus à l’abri des épidémies tel le coronavirus, même si on imagine bien qu’ils prennent davantage de précaution que la plupart de la population avec l’usage plus important de solution hydroalcoolique notamment. De fait, les médecins comme tout autre personne peut être sujet au virus, c’est le cas par exemple d’un médecin libéral parisien contaminé par le coronavirus le 23 janvier 2020.

Il est communément admis que les téléconsultations médicales n’ont pas atteint les objectifs qui avaient été fixés lors de l’installation du dispositif en France. Néanmoins, la téléconsultation peut-elle être un angle d’approche à remettre au goût du jour à l’heure de la pandémie mondiale du coronavirus ?

La téléconsultation offre de grands avantages, par exemple, elle permet d’éviter la propagation de virus entre médecin et patient ainsi qu’entre patient et patient (dans la salle d’attente). D’autre part, elle permet également d’exercer un suivi sur une personne malade sans pour autant qu’il soit nécessaire pour le patient de se déplacer. Les personnes avec une mobilité réduite ou souffrante peuvent ainsi bénéficier d’une consultation médicale sans dépenser toute leur énergie dans le déplacement.

Enfin la téléconsultation médicale, remise au goût du jour, pourrait donner au médecin une plus grande flexibilité dans leur travail (attention cependant à ne pas tomber dans l’ubérisation de la santé !). Leur permettant, par exemple de prendre un rendez-vous à distance avec un autre patient, lorsqu’un un rendez-vous en présentiel n’est pas honoré…

calenDoc, permet la prise de rendez-vous médicaux y compris pour les rendez-vous en téléconsultation. A l’aide de l’agenda en ligne, les médecins peuvent prendre rendez-vous avec leur patients puis proposer une téléconsultation pour exercer un suivi de patient, tenter d’appréhender les symptômes d’un patient (et détecter par exemple les patients qui se pensent malades mais qui ne le sont pas…), ou encore arranger le patient en fonction de sa mobilité. L’outil de gestion des rendez-vous de patients de calenDoc est personnalisable, et permet à chaque médecin d’avoir à la fois le contrôle sur leurs rendez-vous, tout en ayant une organisation plus pratique et consistante.

 

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